Les résultats montrent une amélioration pour les deux groupes à un an mais il n’est pas retrouvé de différence significative entre eux pour l’ensemble des critères ci-dessus.
Si l’étude semble de bonne qualité méthodologique (double aveugle, pas de différence entre les groupes au départ, analyse en ITT, affectation cachée, etc.), il faut bien garder en tête le profil des participants pour ne pas aller trop vite en besogne : ainsi, l’étude exclue les sujets avec des lésions méniscales traumatiques tout comme celles du ménisque latéral. Concernant le diagnostic de gonarthrose elle se sert des critères de l’American College of Rheumatology et des critères radiographiques de Kellgren-Lawrence (inclusion des scores strictement < 2). Il n’est pas rare pour les patients souffrant de gonalgie interne (avec dégénérescence méniscale sans arthrose) résistant au traitement conservateur de se voir proposer une chirurgie arthroscopique. Vous saurez maintenant de quoi discuter avec eux…
NB : une étude similaire est actuellement en cours au Danemark (3).
Références
En accès libre ici
(2) Sihvonen R, Paavola M, Malmivaara A, Itälä A, Joukainen A, Nurmi H, Kalske J, Järvinen TL; Finnish Degenerative Meniscal Lesion Study (FIDELITY) Group. Arthroscopic partial meniscectomy versus sham surgery for a degenerative meniscal tear. N Engl J Med. 2013 Dec 26;369(26):2515-24
Abstract ici
Note commentée ici
(3) Hare KB, Lohmander LS, Christensen R, Roos EM. Arthroscopic partial meniscectomy in middle-aged patients with mild or no knee osteoarthritis: a protocol for a double-blind, randomized sham-controlled multi-centre trial. BMC Musculoskelet Disord. 2013 Feb 25;14:71.
Protocole ici