Il avait été confié en mai dernier, par les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, à Laurent Hénard, député UMP de Meurthe-et-Moselle, Yvon Berland , président de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) et à Danielle Cadet, ancienne présidente de l’Association française des directeurs des soins (AFDS) et coordinatrice générale des soins de l’Hôpital Lariboisière-Fernand Widal (APHP – Paris).
La mission présente neuf propositions reposant sur quatre piliers :
– Une priorité : mettre en place une politique modernisée des ressources humaines en santé ;
– Une nouveauté : créer des professions de santé de niveau intermédiaire ;
– Une méthode : adopter un système rigoureux de validation ;
– Une nécessité : intégrer les formations à l’enseignement supérieur.
On peut lire notamment la nécessité de formation et de qualification minimale à niveau master pour ces futures nouveaux métiers qui pourra se faire "en combinant la valorisation des acquis et de l’expérience (VAE) et la formation universitaire professionnalisante".
A l’approche de la fin de la réingénierie du diplôme d’état de kinésithérapeute qui sera un tournant dans l’histoire de la formation initiale, la proposition n°9 évoque un futur qui pourrait être le nôtre : "Redonner compétence à l’Etat sur l’ensemble des questions de formation aux professions paramédicales de niveau licence et au-delà pour simplifier le dispositif actuel des compétences croisées et ancrer les formations paramédicales dans un champ universitaire national, clair et reconnu par tous les acteurs."
Ce rapport appelle à la réflexion sur les besoins de santé futurs dont le kinésithérapeute fera partie intégrante.