Il existe un nombre incalculable de thérapies qui utilisent la respiration pour moduler une grande variété de paramètres de santé (variabilité de la fréquence cardiaque, tension artérielle, etc.). Ces techniques sont donc fréquemment employées dans la prise en charge de la douleur et plus largement des effets du stress. Si cela semble plutôt bien fonctionner sur le terrain (et dans les études cliniques), la question de savoir comment cela fonctionne reste entière.
Chez la souris, des chercheurs viennent de repérer des sous populations neuronales (nommées Cdh9/Dbx1 preBötC) qui semblent intervenir dans l’équilibre entre les comportements de calme et d’éveil. En en réalisant l’ablation génétiquement (désolé, cette partie de l’article m’a un peu refroidi), on laisse intacte la fonction respiratoire mais on constate une augmentation des temps de comportements de calme et une baisse des temps d’éveil. Faits intéressant, ces neurones se projettent vers le locus coeruleus, un centre impliqué dans l’attention, les états d’éveil, les crises de panique, etc.
Reste donc à savoir si ce circuit anatomique existe chez l’être humain et pourrait expliquer une partie au moins des effets bénéfiques sur la santé engendrés par la respiration.
Références