Si le dossier sur le « concept Mulligan « , paru dansKinésithérapie la revue d’octobre vous a intéressé (voir aussi la note du 3.11.2008), cette étude, publiée dansManual Therapy, devrait permettre de prolonger la reflexion.
Ce travail s’est proposé d’évaluer les effets immédiats sur l’amplitude d’élévation antérieure active (abduction de l’épaule dans le plan de la scapula) et sur le « seuil de douleur à la pression », après application d’une technique dite « Mobilization With Movement » (MWM) de Mulligan, chez des sujets porteurs de douleurs antérieures d’épaule.
L’étude, présentée comme un « essai randomisé, contrôlé, en double-aveugle « , a porté sur 24 patients répartis en 3 groupes (un groupe MWM, un groupe « placebo », un groupe contrôle). Chaque patient a bénéficié de 3 séances avec un minimum de 24 heures d’intervalle. Les mesures (amplitudes et douleurs) etaient effectuées avant et après chaque séance. Le praticien qui a appliqué les techniques pour les 3 groupes n’a pas pris part aux évaluations pré et post traitement. La technique est bien décrite (mobilisation postéro-latérale de la tête humérale avec stabilisation de la scapula, lors d’une élévation active du membre supérieur).
Les résultats ont montré que l’amélioration clinique des pramètres choisis (amplitudes et douleurs) est immédiate et significative, mais qu’elle ne préjuge pas de l’effet durable du traitement, ni des mécanismes mis en jeu.
Figure issue de l’article, qui ne sera accessible en ligne que jusqu’à la fin de l’année… A consulter d’urgence, donc.