Barre flexible

J’avoue que je me suis laissé tenter par l’achat de ça… sans trop savoir précisément à quoi cela pourrait me servir ni comment je l’utiliserai.

Stuart McGill et son équipe  (voir note précédente) se sont penchés sur la question, en conduisant une étude qui avait pour objectif d’analyser le recrutement de certains muscles du tronc et de l’épaule lors de la pratique de 4 exercices  sur 14 sujets sains. L’outil utilisé est différent mais repose sur le même principe (activations musculaires générées par les oscillations de la barre).

Des données supplémentaires concernant la cinématique rachidienne et un modèle numérique permettant d’estimer les efforts de compression sur la jonction L4-L5 et la « stabilité rachidienne » , ont permis aux auteurs de conforter 4 hypothèses formulées en début d’article:

– l’activation musculaire est comparable à celle relevée lors d’autres exercices de renforcement rachidien,

– les forces de compression en L4-L5 restent dans des limites acceptables.

– l’utilisation raisonnée et coordonnée de l’outil permet d’augmenter la « stabilité rachidienne » immédiate (pendant l’exercice)

– tous les paramètres (niveaux d’activation musculaire, forces de compression, stabilité) augmentent en fonction de l’amplitude des oscillations

Les auteurs nuancent toutefois  l’utilisation de cet outil chez des sujets peu habiles à son maniement et/ou porteurs de  certaines pathologies lombaires.

A lire également un commentaire (the Bottom Line) à la suite de l’article.