La FNEK (Fédération Nationale des Etudiants en Kinésithérapie) vient de réaliser une synthèse du coût de la formation dans les IFMK français. Voici quelques morceaux choisis:
– "TP 5 des IFMK les plus chers (prix annuel):
1. Assas (Paris): 8300 €
2. EFOM (Paris): 8145 €
3. Saint-Michel (Paris): 8000 €
4. ADERF (Paris): 7900 €
5. Liège (Paris): 7900 €
Le coût des études à l’IFMK d’Assas est 48 fois plus cher que celui de l’IFMK de Poitiers.
La "Société par Actions Simplifiées Hardencourt Holding" propriétaire entre autre de l’IFMK d’Assas présente un résultat net de 144K € (2008).
Les augmentations annuelles semblent interroger la FNEK:
L’augmentation du coût des études est justifié par des formations "Gestes et Soins d’Urgence". En faisant les comptes la FNEK ne comprend pas les mécanismes utilisée pour ces augmentations.
Une comparaison entre les coûts universitaires et les coûts en IFMK à Paris ou à Nantes sont soulevés en s’appuyant sur un indicateur développé par la FAGE.
Les revendications de la FNEK sont:
• Un réinvestissement fort de l’Etat devient, dans la formation de kinésithérapie, urgent permettant des frais d’inscription des étudiants faibles, égaux à ceux d’une
inscription universitaire.
• Cela s’accompagnera d’une intégration universitaire de la filière de kinésithérapie. Les IFMK deviendront alors des Instituts Universitaires, composantes des Universités régies
par l’article 33 de la loi Savary.
Même si cela ne peut se faire que par étapes, c’est dès aujourd’hui qu’il faut commencer avec les instituts publics.
Les instituts privés devront alors suivre.
• Les bourses doivent être les mêmes, montants et critères d’attribution, pour tous les étudiants, quelle que soit la filière. Elles doivent être gérées par un guichet unique, le
CROUS.
• Face à la situation d’urgence, les Conseils Régionaux doivent impérativement relever les montants des bourses des étudiants du secteur sanitaire et social et s’aligner sur ceux des bourses de l’Enseignement Supérieur.