Face à la masse d’informations et à la relative faiblesse d’une étude isolée (petit nombre de sujets inclus, variabilité, critères d’inclusion spécifiques etc.), les auteurs proposent de plus en plus des revues de littérature qualitatives ou quanti tatives (méta-analyse) pour synthétiser les résultats de différentes études. Ensemble, on est plus fort que tout seul (une devise pour notre profession en manque de cohésion???). Bref, le travail réalisé par Langhorne et al. est le premier d’un nouveau genre: Les auteurs ont limité leurs interrogations à la base de données Cochrane et ont recherché les techniques qui améliorent la motricité de nos patients hémiplégiques. Le résultat est plutôt intéressant si on souhaite se faire une idée rapidement de l’efficacité des techniques les plus souvent mentionnées. De nombreuses précautions entourant l’interprétation des ces essais cliniques sont aussi soulevées par les auteurs. Les conclusions de ce travail s’inscrivent dans les pensées actuelles à savoir que ce ne serait pas tant la technique qui serait efficace mais le programme ou la façon dont on le délivre. En d’autres termes, l’effet serait lié à des facteurs d’entrainement comme l’intensité de la répétition, la nécessité de pratiquer la tâche à améliorer, avec un feedback de la performance rendu au patient. Vous souhaitez en découvrir plus, voici la source: Langhorne P, Coupar F, Pollock A. Motor recovery after stroke: a systematicreview. Lancet Neurol. 2009 Aug;8(8):741-54 .