Confrère JLE nous le martèle assez souvent : "Pas de rééducation du genou sans évaluation et traitement éventuel d’un dysfonctionnement de la hanche". Le Journal of Orthopaedic & Sports Physical Therapy (JOSPT), piqué au vif, s’est senti obligé de faire une mise au point sous la forme d’une revue de littérature à propos de l’influence des facteurs mécaniques proximaux sur les lésions du genou.
Une revue des études biomécaniques et cliniques dans ce domaine indique qu’un mauvais contrôle musculaire de la hanche, du bassin et du tronc peuvent avoir une incidence sur les articulations fémoro-tibiale et fémoro-patellaire, en ce qui concerne la cinématique articulaire et la dynamique dans tous les plans. En particulier, les dysfonctionnements de la hanche peuvent induire des lésions du ligament croisé antérieur, des syndromes de la bandelette ilio-tibiale, ou des douleurs fémoro-patellaires.
La littérature suggère, par ailleurs, que les femmes seraient plus exposées à ces influences proximales que les hommes.
Sur la base des éléments présentés dans ce commentaire clinique, il est possible d’affirmer, selon l’auteur, que les interventions thérapeutiques portant sur les déficiences proximales peuvent être bénéfiques pour les patients présentant des pathologies de genou. Plus précisément, il existe des arguments biomécaniques en faveur de l’intégration de la stabilité du bassin et du tronc, ainsi que du contrôle dynamique de la hanche, dans la conception de programmes de rééducation du genou.
Un diaporama vient compléter ce travail.
Une revue des études biomécaniques et cliniques dans ce domaine indique qu’un mauvais contrôle musculaire de la hanche, du bassin et du tronc peuvent avoir une incidence sur les articulations fémoro-tibiale et fémoro-patellaire, en ce qui concerne la cinématique articulaire et la dynamique dans tous les plans. En particulier, les dysfonctionnements de la hanche peuvent induire des lésions du ligament croisé antérieur, des syndromes de la bandelette ilio-tibiale, ou des douleurs fémoro-patellaires.
La littérature suggère, par ailleurs, que les femmes seraient plus exposées à ces influences proximales que les hommes.
Sur la base des éléments présentés dans ce commentaire clinique, il est possible d’affirmer, selon l’auteur, que les interventions thérapeutiques portant sur les déficiences proximales peuvent être bénéfiques pour les patients présentant des pathologies de genou. Plus précisément, il existe des arguments biomécaniques en faveur de l’intégration de la stabilité du bassin et du tronc, ainsi que du contrôle dynamique de la hanche, dans la conception de programmes de rééducation du genou.
Un diaporama vient compléter ce travail.
Powers, CM. The Influence of Abnormal Hip Mechanics on Knee Injury: A Biomechanical Perspective. J Orthop Sports Phys Ther 2010;40(2):42-51
Article disponible en ligne